En hiver, c’est toute la féérie d’un marché de Noël, désormais réputé, qui envahit la « ville aux mille balcons ». Le « Marché de Noël d’Autrefois » offre aux visiteurs un décor féérique avec chaque année un thème différent : les 4 week-ends de l’Avent avec ouverture des commerces et chalets les vendredis et la semaine de Noël et Nouvel An (Plus d’infos dans l’agenda des fêtes et manifestations). Au printemps, c’est l’ouverture historique de la saison thermale avec la Bénédiction des Bains. A Ruaux c’est la foire aux Petits Cochons en juin. En été, « les estivales » sont le théâtre des feux d’artifices, de concerts, des jardins en fête, des peintres et des greniers dans la rue. L’automne apporte aussi son lot d’animations quotidiennes telles que des visites guidées de la ville, des excursions sans oublier le Casino et ses 80 machines à sous mais les Journées du Patrimoine tiennent une place importante dans l’agenda plombinois. Et d’avril à octobre, les Puces et Brocantes s’ouvrent aux chineurs le 1er dimanche de chaque mois dans les rues de Plombières-les-Bains.
Le Parc des Miniatures
Ouvert depuis le 29 avril 2012 dans le parc impérial de Plombières-les-Bains, le Parcs des Miniatures s’étale sur 6 000 m2.
Le temps d’une visite, transformez-vous en géant et découvrez les reproductions exceptionnelles de monuments du patrimoine alsacien et lorrain parmi lesquelles la place Stanislas, la cathédrale de Strasbourg, les châteaux de Lunéville et d’Epinal, ou encore la maison de Jeanne d’Arc, l’abbatiale de Remiremont, et bien sûr les Thermes napoléon de Plombières.
Les Jardins en terrasses
Le 1001e balcon de la ville !
Surplombant Plombières, ces jardins, cultivés dans le respect de l’environnement, offrent aux visiteurs un espace paysager réparti en zones potagère, artistique et ludique et dominé par un superbe théâtre de verdure. Venez flâner, arpenter les sentiers ombragés et profiter pleinement de ce « balcon » en terrasses !
Au fil des saisons, des visites avec dégustation des produits du jardin, des ateliers pédagogiques, des stages, des expositions, des apéros-concerts font de ce lieu un mélange harmonieux entre la culture et l’art.
Parc Accro-terrasses
Dans une forêt préservée, sur les hauteurs de la ville thermale de Plombières les Bains, l’Accro’ Terrasses se détache du paysage pour vous offrir une vue vertigineuse sur la ville.
Dans ce cadre verdoyant, à proximité des Jardins en Terrasses, le parc est idéalement situé pour vos sorties culturelles et ludiques.
Grenouilles, saut de puce, échelles de cordes, tyroliennes et bien d’autres : deux parcours, l’un pour les enfants, l’autre pour les plus grands, vous attendent pour une aventure sportive en pleine nature.
Infos pratiques : Le parcours est sécurisé par une ligne de vie de 240 m, sous l’oeil vigilant d’un encadrant diplômé. Les enfants doivent être accompagnés d’adultes et restent sous leur responsabilité sur tout le parcours. Tout le matériel de sécurité est fourni, les chaussures de sport sont exigées.
Piscine de loisirs en plein air
Située aux abords du Parc Impérial, cette piscine de loisirs en plein air est dotée d’un toboggan aquatique, d’une pataugeoire, d’un mur d’eau et nage à contre-courant.
- Ouverture tous les jours de 14H00 à 19H00 par beau temps en juillet et août.
Mini Golf
Pour continuer à vous divertir, le Parc des Miniatures vous propose à proximité un moment ludique en famille au mini-golf. Testez votre adresse, exprimez votre compétitivité, laissez vous emporter par vos fous rire dans un jeu plein de rebondissements.
Le petit train touristique
Le petit train touristique de Plombières-les-Bains vous offre une façon agréable de découvrir cette cité thermale et la richesse de son patrimoine architectural et historique qui ont fait sa renommée.
- Départ à 16h devant l’Office du Tourisme (Sous réserve d’un nombre minimum de 5 participants).
- De Mi-Avril à Mi-Octobre : Samedis, Dimanches et Jours Fériés
- Juillet et Août : Mercredis, Samedis, Dimanches et Jours Fériés
Historiquement c’est au 2e siècle que les Romains ont découvert les eaux bienfaisantes de la station et ont exécuté des travaux gigantesques : captage des sources chaudes et construction de vastes établissements thermaux : Plombières est née !!!
Cependant, après une période d’invasions et de destructions, il faut attendre le Moyen-Âge pour que Plombières renaisse de ses ruines. Restauration et remise en usage des constructions balnéaires s’effectuent et depuis lors, les hôtes célèbres n’ont cessé de fréquenter la coquette station thermale. Montaigne, Voltaire, Beaumarchais, Mesdames Adélaïde et Victoire, filles du roi Louis XV, Joséphine Bonaparte, Eugène Delacroix, Hector Berlioz et surtout l’empereur Napoléon III pour n’en citer que quelques uns.
Une brochure décrivant deux circuits historiques est disponible à l’Office de Tourisme (circuit court 1 heure, circuit complet 3 heures). Des visites historiques sont organisées par la Société d’Art et d’Histoire : programme à l’office de Tourisme (tarifs : 4,50 € – 3 € – gratuit pour les moins de 12 ans)
LES MONUMENTS HISTORIQUES À PLOMBIÈRES
Maison des Arcades
Construite en 1761-1762, par ordre du Duc Stanislas. Grille du balcon et rampe d’escalier en fer forgé, œuvre d’André Gillot, élève de Jean Lamour (créateur des grilles de la Place Stanislas à Nancy). Sur la façade, écusson aux armes pleines de Stanislas (Leczinscky, Pologne, Lituanie, collier de St. Michel et St. Esprit).
Source du Crucifix
Aménagée en 1762. Christ en pierre (1634). Trois plaques de marbre portant inscriptions en l’honneur des Eaux de Plombières et rappelant les bienfaits de Stanislas et de Louis XV (1760, 1786), porte en fer forgé, œuvre d’André Gillot.
Piscine Jutier
« Au-dessous de l’étuve, et en communication avec le bâtiment qui la couvrait, existait une piscine rectangulaire de 10 mètres su 6,7 mètres, remplie sans doute d’eau tempérée et où l’on pouvait se plonger après le bain de vapeur ». Située sous la rue Liétard, visible uniquement lors des Journées du Patrimoine.
Bain Stanislas et Étuve Romaine
Ancien Hôtel des Dames Chanoinesses de Remiremont, construit de 1733 à 1736, vendu comme Bien National en 1791. Fronton aux Armes du Chapitre Noble de Remiremont. À l’intérieur escalier de pierre avec rampe en fer forgé. Au sous-sol, étuve romaine (50°C – source à 81°C) découverte en 1856 lors des fouilles entreprises par l’ingénieur Jutier sur ordre de l’Empereur Napoléon III. Cette salle est utilisée par le Centre Calodaé, on y accède par la Galerie Jutier construite à travers le béton romain. Le robinet antique est visible au Musée Louis Français.
Pavillon des Princes
Construit sous la Restauration pour servir de résidence aux membres de la famille Royale qui viendraient faire usage des eaux. Habité en 1828 par la Duchesse d’Angoulême, qui y apprend l’accident mortel de son mari ; par les Préfets des Vosges , dont l’un deux y reçu, en 1845, Alfred de Musset ; et enfin en 1857,1858,1865 par Napoléon III. C’est dans cet immeuble que l’Empereur eut avec Cavour, le 21 juillet 1858 la célèbre Entrevue au cours de laquelle devait se décider l’avenir de l’Italie occupée alors par les autrichiens, et le rattachement à la France de la Savoie et du Comté de Nice.
Thermes Napoléon et Grand Hôtel
Première pierre posée par Napoléon III le 22 juillet 1857, mis en service en 1861. À l’extérieur le fronton est décoré de l’aigle impériale suivant la conception de Bartholdi. À l’entrée un très beau marbre de l’Empereur Napoléon III oeuvre de Nicolas Jaley. Hall intérieur remarquable long de 55 mètres rappelant l’architecture des Thermes de Caracalla. Deux statues y prennent place : Calliope, muse de l’Éloquence et Thalie muse de la Comédie (dépôt du Musée du Louvre). Ce grand hall communique avec les galeries de bains, elles-mêmes reliées par des passages couverts aux deux ailes du Grand Hôtel qui encadrent les Thermes.
L’Église Saint Amé
L’Église de Plombières fut édifiée de 1858 à 1861 grâce à une important aide financière de Napoléon III. Elle fut conçue d’après les plans de Viollet-le-Duc dans le style néo-gothique flamboyant. Mesurant plus de 60 mètres de hauteur, on découvre au-dessus de la flèche la couronne impériale placée là, afin de rappeler la générosité de l’Empereur. Rappelons toutefois que cette église a succédé à une autre datant de 1729. Cependant jugée trop petite et sans caractère sa démolition fut entreprise en même temps que la construction de ce splendide édifice destiné à la remplacer. C’est pourquoi, n’ayant plus d’église pour célébrer la messe, celle-ci se déroulait dans la chapelle de l’Hôpital Stanislas, aujourd’hui démoli, et quelques fois même en plein air. Une très belle toile d’Émile Perrin, exposée au Musée Louis Français, dépeint justement une de ces messes, célébrée en juillet 1858 sur la Promenade de Mesdames, en présence de Napoléon III. L’intérieur mérite bien évidemment la visite. Vous pourrez y admirer notamment les vitraux du chœur et du transept, le maîtreautel tout en hauteur avec ces clochetons, la chaire en dentelle de pierre sculptée, les confessionnaux en bois sculpté, le Grand Orgue datant de 1883 et classé monument historique, et, située face à la porte latérale gauche une Vierge à l’Oiseau du 15e siècle classée également M-H en 1956.
L’Ancienne Gare
Construction datant de la fin du 19e Siècle (1878) qui se distingue par l’utilisation du fer forgé et de la fonte. Elle fonctionna 100 ans, (dernier train de voyageurs en 1976 et de marchandises en 1978). Le Train des Eaux qui desservait les stations thermales amenaient les curistes en voiture directe depuis Paris ( Paris-Plombières en 6h ! ). Aujourd’hui le bâtiment accueille le Casino de Plombières depuis le 15 novembre 2001. L’extension et la restructuration de l’ensemble ont respecté l’esprit ferroviaire avec la charpente métallique apparente. De même à l’intérieur, rails, quai et wagon sont installés : c’est le Wagon Impérial où est proposé un service de restauration.
Espace Berlioz
Ancien casino, construit en 1877-1878, puis modifié en 1905 et modernisé en 1948. Jeux de table, bals et autres animations touristiques y étaient donnés. Aujourd’hui, il est devenu l’Espace Socioculturel de la ville, avec cinéma, salles de conférences, d’animations, d’exposition, … La rotonde abrite l’Office de Tourisme.
Hôtel de Ville
La Mairie actuelle fut construite en 1936, à la demande de Monsieur Marcel Deschaseaux, Maire de la Ville. L’ancienne mairie se trouvait au numéro 1 de la rue de l’Hôtel de ville, actuellement Rue Camillo Benso di Cavour. Elle fut transformée en école. À cette époque, existait un juge de Paix qui avait son bureau au 1er étage. Fin du XVIIIe siècle, la mairie se trouvait sur l’emplacement du « Palais Royal » devenu la galerie des Arcades. A la place de la Mairie actuelle existait un lavoir. Côté rue Grillot, un hôpital fut construit en 1862. Puis en 1891, les « Deux Augustins », Augustin Husson et Augustin Grillot, construirent l’Hospice des Deux Augustins sur l’emplacement d’un hôtel le « Lion d’Or ».
Ancien Hôpital Thermal et Hospice des Deux Augustins
L’Hôpital de Plombières a une histoire fort ancienne, puisque sa fondation remonte à 1389. Il bénéficia, par la suite, de l’appui de Stanislas, dernier Duc de Lorraine. En 1862, sous l’impulsion de Napoléon III, l’établissement change de locaux pour s’installer ici et prend le nom d’Hôpital Thermal. En 1891, grâce à un héritage important, un bâtiment annexe fut construit pour les infirmes et les personnes âgées de la commune. Ce bâtiment neuf est appelé « Hospice des Deux Augustins », aujourd’hui Clos des Deux Augustins ». L’établissement n’accueille plus de curistes depuis le début des années 1980. Il fut par la suite la Maison de Retraite de Plombières, jusqu’en 2009. Aujourd’hui il fait partie du projet de développement de la ville, « le projet Vivaldi ».
Au Coteau de la Vierge
Inaugurée le 15 août 1855, la statue de Notre-Dame de Plombières domine la station. En fonte elle mesure 2,13 mètres et chaque année les soir du 15 août une procession s’y déroule. À proximité de la Vierge, on peut également admirer deux sculptures de pierre, du 17e Siècle, provenant du couvent des Capucins et représentant St. François agenouillé et Ste Barbe patronne du Couvent (classée M.H en 1968). En 1791 après la fermeture du couvent les deux sculptures furent déposées à l’église puis transférées au coteau en 1858.
Musée Louis Français
Le peintre Louis Français naquit à Plombières en 1814. Élève puis ami de Corot, il fit partie des premiers peintres qui s’installèrent plusieurs mois par an à Barbizon, et qui se consacrèrent à un genre totalement nouveau en France : le paysage d’après la nature. Jusque là le paysage n’avait été qu’un simple décor, imaginaire le plus souvent, pour des scènes mythologiques, religieuses ou historiques. Les peintres de Barbizon, eux, s’attachèrent au contraire aux motifs même de la nature : couchers de soleil, effets d’orage, de brume, de neige… Il fut élu à l’Académie en 1890, et mourut à Paris en 1897. Un monument fut érigé à sa mémoire par ses amis en 1901 – Square Louis Français. Œuvre
d’Émile Peynot. Il légua sa maison, à la commune. Cette belle villa constitue aujourd’hui le Musée Louis Français, dans lequel on retrouve une partie de ses œuvres au côté d’œuvres de ses contemporains, une salle sur la broderie de Plombières et sur les aciers polis, de même que des vestiges galloromains, et diverses autres salles d’expositions.
Bain Romain
Cet espace utilisé par le Centre Calodaé, occupe l’emplacement de la grande piscine romaine qui faisait 40 m de longueur sur 9 m de large. Les seuls vestiges antiques de cette vaste construction sont les trois rangées de gradins installés de part et d’autre de l’actuelle salle de repos, et le béton romain que l’on peut voir en traversant la Galerie Jutier (galerie creusée lors des fouilles qu’entrepris l’ingénieur Jutier en 1856 pour découvrir les captages romains – aujourd’hui elle sert de couloir de communication entre les différents bains).La mosaïque du sol et les fresques murales sont elles l’œuvre de Franck Danis, qui remis également en valeur la statue drapée du Consul Romain (dépôt du Musée du Louvre).
Bain National et Buvette Thermale
Suite à la nationalisation des eaux de Plombières prise par décret de Napoléon I (12 juin 1811), la construction de ce bain fut entreprise de 1811 à 1819 sur l’emplacement de l’ancien couvent des Capucins. L’aménagement intérieur actuel datant de 1935, est l’œuvre de Franck Danis : buvette lumineuse entourée d’un muret couvert de mosaïques (ce style en mosaïques, Franck Danis l’a rappelé dans la décoration de la Chapelle St. Charles au Clos des Deux Augustins). Sur le côté remarquons le buste de Napoléon I. Ce bain est utilisé par le Centre Calodaé, la buvette étant elle en accès libres pour les curistes et visiteurs.
Les sources destinées à la cure de boisson, sont distribuées dans le hall d’entrée appelé : buvette. Rappelons que c’est le philosophe Montaigne qui en 1580, fut l’un des premiers à boire de l’eau pour se soigner (il était néphrétique graveleux). Alors qu’à cette époque à Plombières l’usage était de se baigner dans le grand Bain (aujourd’hui Bain Romain), lui étonna tout le monde en ne se baignant que 5 fois au cours de ses 11 jours de traitement et en buvant jusqu’à 9 verres d’eau chaude chaque matin.
Quelques curiosités de la rue Liétard
Face à la buvette du Bain National, on peut notamment admirer la façade du Bain Tempéré édifié de 1772 à 1775 (abrite la piscine de Calodaé), de même que la façade du Bain des Capucins construit en 1767 et raccordé en 1933 au Bain Tempéré. Plus loin sur la droite, on peut encore voir l’ancien lavoir de Plombières dont la particularité était de fournir de l’eau chaude à ses nombreuses utilisatrices, ce qui était fort appréciable.
La Fontaine Stanislas
Depuis le Parc Impérial, en empruntant un beau sentier ombragé, vous pourrez vous rendre à la Fontaine Stanislas aménagée en 1756 à l’intention du Duc de Lorraine. Sur le rocher surplombant la fontaine quatre inscriptions sont gravées en l’honneur de Stanislas, dont une composée en 1813 par le Chevalier de Boufflers. Le buste d’Hector Berlioz y est également sculpté car c’est en ces lieux qu’il écrivit des passages de son opéra « Les Troyens ».